Le Poivre est un grimpant tout comme il donne envie de grimper toujours plus haut. Il atteint d'ailleurs la hauteur de quatre mètres en s'aidant d'arbres. On choisit des arbres à l'écorce rugueuse, craquelée ou nervurée pour lui faciliter l'ascension. Le soin par l'homme est fait deux fois par an pour lui refaire la frange. En effet on ne laisse pas celle-ci pousser bien long ; on déblaie également les allées entre les arbres sur lesquels il pousse, la brise qui peut et doit y passer décoifferait alors ce coquet.

Sur de fins rameaux, eux-mêmes sur de fines tiges, se déploient alternement des feuilles larges en forme de goutte d'eau qui remonteraient au ciel et iraient en toutes directions. Leur élan est renforcé visuellement par des nervures marquées dans le sens du limbe. Les fruits (ou graines) poussent en grappes. Celles-ci sont faites de petits fruits verts en boules. Ils sont agglutinés comme les tresses d'Ail.

D'une importance toujours centrale, il a donné son nom à toute sa famille botanique : les pipericacées. Son utilisation culinaire et médicinale en Inde remonte (avec traces écrites) à 2'000 ans avant notre ère. En 1213 avant notre ère également, un grain dans chacune des narines de Ramsès II paracheva sa momification. Apparemment, il ne fait pas éternuer les morts? L'empire romain dès ses débuts envoyait plus de cent navires par an en chercher en Inde lors de voyages durant plus d'un an.

Ce sont les Arabes, lors de la conquête d'Alexandrie en 642 qui amenèrent le commerce du Poivre en Europe. Des pays construisirent des flottes entières pour contrôler ce marché et amener la précieuse épice vers leur population. En effet, le peuple souffrait de beaucoup moins de maladies digestives et d'origine infectieuse alimentaire. Il valait de l'or. Ne dit-on pas payer en espèces (en épices) ? Ses propriétés appellent à ce qu'il s'en produise dans le monde près de 400'000 tonnes par an.

Le Poivre fut toujours une épice de luxe même s'il trône sur toutes les tables de nos jours. On dit par exemple qu'au Moyen-âge il servait à masquer le goût de la viande avariée alors qu'il s'achetait à prix d'or pour les tables de ceux dont le pouvoir d'achat laisse à penser qu'aucune de leurs viandes n'était jamais avariée. Son luxe dépasse sa saveur : médicinal depuis la plus haute antiquité, aidant l'absorption de nombreux micronutriments (vitamines B, sélénium, beta-carotène?) Alors gardez votre épice à l'abri de la lumière et votre huile essentielle (moins fragile) à portée de main.

Réchauffe l'être entier ou un éventuel cœur de pierre.
Amène de la vie, de la vitalité, voire de la vitalité et de la vie.
Rend plus jovial, même heureux, voire bondissant.
Améliore la concentration et la fiabilité.
Augmente la foi en soi et en sa tâche : vers de la certitude.
Aide à digérer ses émotions.
Rehausse l'image de soi chez quiconque se dévalorisait.
Stimule la libido, ferait faire des éruptions à un volcan éteint.
Fait tomber les inhibitions (pas de façon incontrôlée comme l'alcool mais plus subtilement et avec la capacité de garder les buts les plus nobles à ses actions).

1 ^er chakra

Fait pétiller Pitta
Enlève toute trace de pesance Kapha
Clarifie Vata paralysé par ses choix et ses potentiels

Feu

Forte variabilité
Monoterpènes (l-limonène, beta-pinène, delta-3-carène)
Sesquiterpènes (beta-caryophyllène, beta-sélinène, beta-bisabolène)
Oxydes (caryophyllène oxyde)
Cétones : traces à 2% (acétophénone, hydrocarvone, pipéritone). Aucune toxicité n'en découle à dosage physiologique.
Furanocoumarines (alpha-bergamotène). Aucune photosensibilisation n'a jamais été observée.

Lot, PEP2005/2432 (PDF, 333 Ko)

Lot, PEP2001/5232 (PDF, 436 Ko)

Lot, WPE2001/2413 (PDF, 298 Ko)

Lot, PN401K091653 (PDF, 462 Ko)

Lot, PEP1001/1 (PDF, 820 Ko) Hydrolat