L’Acore est un roseau. Comme le Lotus, il doit s’extraire de la vase et traverser l’eau pour s’émanciper à l’air frais et à la lumière. Elle est considérée comme étant une espèce très primitive, remontant très loin dans l’histoire de cette belle planète. Elle est assez discrète et ne fait pas grand étalage de ses fleurs. Celles-ci sont des spadices, ressemblant à un doigt très pâle et grumeleux de surface. Elles sont au bout des tiges et pourtant on dirait qu’elles ne sont qu’au milieu de celles-ci. En effet, elles se poursuivent par une spathe : une longue bractée que l’on ne distingue pas du reste des feuilles.

Sa force et son caractère résident dans ses racines, capables de l’ancrer alors que le fond d’un étang est forcément meuble et sont capables de ne pas pourrir dans la vase. Ce sont ces merveilles de résistance que l’on distille. Ce sont elles qui furent utilisées tout au long de l’histoire. Les Tartares déjà désinfectaient leur eau avec, puis c’est la bière qui fut parfumée de ses racines jusqu’à ce qu’on en fasse des liqueurs digestives.

Brûlées en encens, elles font partie de certaines cérémonies en Amérique du Nord. L’odeur en est alors très forte et tenace. Cette ténacité lui valut que son huile essentielle fût employée dans de nombreux parfums, donnant de la force au mélange et servant de fixatif.

Aide à parler de soi-même avec plus de sagesse
Rend les vérités plus visibles
Aide à mieux écouter
Participe à guérir les conditionnements familiaux
Réveille la mémoire des « problèmes » enfouis
Lors d'anorexie sur crise émotionnelle

1^er chakra
6^ème chakra

Met de la tranquillité dans Vata
Stimule Kapha
Diminue Pitta

Eau et Terre

Forte variabilité.
Phénol-méthyl-éthers (beta-asarone 15-80%, alpha-asarone 1-5%)
Cétones monoterpéniques (shyobunones jusqu'à 30%, acorone, calamuscénone)
Aldéhydes (asaronaldéhyde 1-10%, isocalamendial 1-10%)
Furanocoumarines : aucune

Lot CAL2002/1 (PDF, 294 Ko)